Cette apparence avec laquelle ils nous
charment et nous déçoivent et au delà de laquelle nous voudrions aller, c’est
l'essence même de cette chose en quelque sorte sans épaisseur, — mirage arrêté
sur une toile, — qu’est une vision. Et cette brume que nos yeux avides
voudraient percer, c’est le dernier mot de l’art du peintre. Le suprême effort
de l’écrivain comme de l’artiste n’aboutit qu’à soulever partiellement pour
nous le voile de laideur et d’insignifiance qui nous laisse incurieux devant
l’univers. Alors, il nous dit :
« Regarde, regarde
Parfumés de trèfle et d’armoise,
Serrant leurs vifs ruisseaux étroits
Les pays de l’Aisne et de l’Oise.
Regarde la maison de Zélande, rose et
luisante comme un coquillage. Regarde !
Apprends à voir ! »
Duftend von Klee und Beifuss
Seine flinken, schmalen Bäche an sich drückend
Das Land der Aisne und der Oise.
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