Bunibuls je ne puis vous hescrire ce soir
ayant à trabouler. Et pourtant combien de sujets y aurait-il à traiter avec
Bunibuls, puisque je peux dire de nous deux comme Ruskin disait de Carlyle
" qu'il était desormais en Angleterre la seule personne avec qui il pût
s'entendre pour la louange et pour le blâme . " Et que de choses à dire
chaque jour à ma chère oreille (vous Buncht) et à écouter de ma chère bouche
(vous encore Buncht) relativement à tout ce qui se fait se dit et s'écrit, dans
une telle confusion des genres et des qualités qu'il était impossible dans un
article signé B., l'autre jour, sur une matinée de Me de Béarn, de discerner
s'il était de Beaunier ou de Madame de Béarn elle-même . Certaines choses
rappelant " selon une coutume très antique " m'inclinent à cette
dernière supposition. Il est vrai qu'une lettre de Me Raunay, le lendemain, ne
laissait pas le même doute et que son époux n'y avait certainement pas
collaboré . Quant à Fauré je ne sais pas s'il est sincère dans tout ce qu'il
dit, mais on est un peu effaré de voir qu'après avoir parlé de Wagner (article
sur le Crépuscule des Dieux) comme un " Titan " il donne exactement
les mêmes éloges à Serge Basset, à Broussan etc. etc.. Il est vrai que me
rappelant certaines choses qu'il m'a dites sur Wagner, le fait de parler sur le
même ton de Basset et de Broussan (et - - - - - - de Messager --
valneycharlisme) n'implique peut'être pas une extrême - - admiration
(valneycharlississime).
Binibuls.
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