Ce changement n’était
peut-être pas aussi extraordinaire que le trouvait M. de Norpois. Odette
n’avait pas cru que Swann finirait par l’épouser ; chaque fois qu’elle lui
annonçait tendancieusement qu’un homme comme il faut venait de se marier avec
sa maîtresse, elle lui avait vu garder un silence glacial et tout au plus, si
elle l’interpellait directement en lui demandant : « Alors, tu ne trouves pas
que c’est très bien, que c’est bien beau ce qu’il a fait là pour une femme qui
lui a consacré sa jeunesse ? », répondre sèchement : « Mais je ne te dis pas
que ce soit mal, chacun agit à sa guise ».
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